4.1. BOUCLE DE TERRE

La boucle de terre est constituée d’un fil de cuivre plombé placé dans le fond des fouilles sur le pourtour du bâtiment. Elle sera reliée à l’installation électrique du bâtiment pour assurer la liaison équipotentielle.

4.2. FONDATIONS

4.2.1. Semelles de fondation pour vides ventilés

Les semelles filantes sont coulées dans les rigoles de fondations et armées d’une paillasse 150/150/6/6 en acier. Le béton de grenaille est dosé à 300 kg de ciment par m3 de béton. L’épaisseur des semelles est de 25 cm et la largeur varie en fonction des charges à reprendre (70 cm pour les murs de 39 cm, 50 cm pour murs de 29, 19 et 14 cm d’épaisseur). Ces sections correspondent à une résistance du sol de 1,5 kg/cm2 minimum.

4.2.2. Enrochement sous dalle de cave

Un enrochement de 10 cm d’épaisseur est étalé en fond de fouille avant la pose du visqueen et le coulage de la dalle de béton. Cette sous-couche anticapillaire empêche la remontée d’eau sous la dalle de cave.

4.2.3. Dalle de fondation pour cave

La dalle coffrée est coulée en fond de fouille et armée d’un treillis acier de 150/150/6/6. La surface est rilée et convient parfaitement à la pose ultérieure d’un carrelage sur chape.

Le béton de grenaille est dosé à 300 kg de ciment par m3 de béton. L’épaisseur est de 10 cm et de 20 cm au droit des murs de fondation. La largeur de la sur profondeur varie en fonction des charges à reprendre (70 cm pour les murs de 39 cm, 60 cm pour murs de 29 et 19 cm d’épaisseur et 45 cm pour mur de 14 cm d’épaisseur). Ces sections correspondent à une résistance du sol de 1,5 kg/cm2 minimum. Toutes les fondations sont réalisées hors-gel, y compris sous l’entrée du garage (précaution nécessaire lorsque celle-ci est située au sous-sol).

La dalle de cave est parfaitement rendue étanche par l’application d’une membrane en polyéthylène (épaisseur 0,2 mm), entre la terre et la dalle. Cette membrane est repliée sous les murs de fondation.

4.3. MAÇONNERIES DES SOUS-SOLS

La maçonnerie de fondation est exécutée de façon traditionnelle en blocs de béton lourd creux posés à plein bain de mortier. Les épaisseurs sont définies en tenant compte des règles suivantes :

  • 39 ou 29 cm dans le cas des murs périphériques ;
  • 19 cm si le mur doit reprendre 2 charges de hourdis ;
  • 14 cm dans les autres cas.

La hauteur finie est de +/- 220 cm dans le cas des caves et de +/- 60 cm dans les vides ventilés (3 blocs de 19 cm de hauteur). Hauteur minimale suffisante pour une intervention ultérieure éventuelle.

Le calcul de descentes de charges définit le type et les sections des éléments de structure (linteaux, poutres, colonnes...).

Toutes les maçonneries apparentes sont jointoyées au fur et à mesure de l’élévation (garage et caves).

4.4. PROTECTION DES MURS ENTERRÉS

4.4.1. Cimentage et coaltar

Les murs de fondation en contact avec les terres sont protégés contre l’humidité par un cimentage et une double couche de coaltar.

4.4.2. Membrane PLATON

En plus du cimentage et du coaltar, la protection contre l’humidité des murs de la cave est garantie par un PLATON. Cette nappe à structure alvéolée assure également la fonction de drainage vertical vers le drain périphérique et favorise la respiration des murs de la cave.

4.4.3. Isolation des murs contre terre

Si le volume enterré fait partie intégrante du volume chauffé, une isolation extérieure sera prévue afin de remplir les exigences des normes en vigueur.

4.5. MEMBRANE D’ÉTANCHÉITÉ

La pénétration d’eau par remontée capillaire est empêchée par une membrane en polyéthylène étanche et imputrescible de type Diba. Elle est placée sur les semelles de fondation, au droit de la pose des hourdis et à tous les endroits que préconisent les règles de l’art. Il est également prévu une étanchéité supplémentaire en pieds de murs à l’aide d’un roofing soudé sur place.

4.6. MURS EN BLOCS BÉTON D’ARGEX

4.6.1. & 2. Murs rez-de-chaussée et étages

Tous les murs porteurs du rez-de-chaussée et des étages sont réalisés en blocs de béton d’argex posés au mortier de ciment. Ils le sont également à l’étage dans le cas de l’utilisation d’une charpente traditionnelle sauf spécification contraire au devis descriptif.

Le bloc de béton d’argex présente les avantages d’un coefficient d’isolation thermique supérieure au bloc de béton, d’une très bonne isolation acoustique et d’une résistance élevée contre l’incendie.

L’utilisation du même matériau pour tous les murs présente des avantages appréciables :

  • Caractéristiques mécaniques identiques, d’où comportement homogène et uniforme limitant fortement les phénomènes de retrait et de dilatation.
  • Contrairement à l’utilisation de matériaux hétérogènes (panneaux de plâtre), le format identique des blocs permet une liaison parfaite aux angles.
  • Le haut pouvoir isolant (acoustique et thermique) de l’argex garantit un confort optimum sans utilisation de techniques complémentaires.

4.6.3. Murs en blocs de plâtre

Les murs intérieurs de 10 cm sont réalisés en blocs de plâtre massif à emboîtement et fournis lisses et polis. Un lissage est prévu en fin de chantier.

4.6.4. Coupure thermique

La coupure thermique du premier tas de blocs sur hourdis de rez-de-chaussée et du tas assurant la liaison entre étage et comble est assurée au moyen d’un bloc de béton cellulaire de type ytong. Une bande d’étanchéité de type Diba est également prévue afin d’éviter toute remontée d’humidité par capilarisation.

Tout autre type de bloc peut être utilisé selon les nécessités techniques (perinsul…). 

4.6.5. Maçonnerie apparente

Dans les locaux non plafonnés (garage, grenier, cave...) la maçonnerie est jointoyée à plat. À la demande du client, il est possible de travailler avec une maçonnerie apparente dans les locaux habitables.

4.7. STABILITÉ

4.7.1. & 2. Hourdis

Les dalles sur caves, sur vides ventilés et sur rez, sont constituées par la juxtaposition d’éléments (hourdis) préfabriqués autoportants en béton armé.

Les surcharges sont conformes aux normes belges en vigueur et un renforcement est prévu aux endroits jugés nécessaires par l’entrepreneur. L’épaisseur des hourdis d’un minimum de 13 cm est fonction de la longueur de la plus grande portée.

La face inférieure des hourdis est rugueuse dans les vides ventilés et dans les locaux destinés à être plafonnés (adhérence supérieure du plafonnage). Elle est lisse pour les hourdis apparents (caves, garage).

La solidarisation latérale des hourdis est assurée par bétonnage des joints crantés. Un étançonnement temporaire est mis en place jusqu’à prise complète du béton de remplissage.

4.7.3. Chape de compression

En fonction de la longueur des portées et de l’épaisseur des hourdis, une chape de compression sera nécessaire pour assurer la stabilité. Elle sera dimensionnée selon une étude d’ingénieur. Par défaut, elle est de 3 cm.

4.7.4. Éléments métalliques

Les poutres et colonnes métalliques nécessaires à la bonne stabilité de l’édifice sont grenaillées et prépeintes. Ce traitement prévient l’apparition de rouille. Les sections sont définies par le calcul de stabilité. Les poutres de reprise des hourdis et des murs porteurs sont positionnées sous le plancher.

4.7.5. Escaliers en béton armé

Les escaliers sont exécutés, par défaut, en béton armé sur place et conformément au plan d’exécution. Les marches sont lissées avant la prise complète du béton. Lorsque l’escalier est destiné à recevoir un revêtement, les marches sont légèrement plus basses pour permettre le placement ultérieur du carrelage.

4.7.6. Cheminée

À la demande de l’acquéreur, une cheminée pour un chauffage d’appoint (feu ouvert...) peut être prévue (voir devis descriptif).

La section de ce conduit est adaptée suivant les spécifications et caractéristiques du foyer, transmises au préalable par l’acquéreur en vue de l’élaboration des plans. À l’exception du régulateur de tirage, ce conduit a les mêmes caractéristiques que celui du chauffage central et est doté d’un système d’aspiration de type tira-trek ou similaire posé sur la dalle de couverture, évitant par la même occasion la pénétration de l’eau de pluie. Le conduit part généralement du plafond rez. Un tiroir à suie peut être prévu selon les cas.

4.8. PAREMENT DE FAÇADE

4.8.1. Parement en façade isolante

Cette technique permet une pose immédiate du crépi et confère à la maison un haut pouvoir d’isolation et d’étanchéité à l’air, moins onéreuse que la technique du mur dit « thermo », elle présente donc de nombreux avantages.

  • 1ère phase : Par l’extérieur, pose de panneaux de polystyrène expansé et graphité d’une épaisseur minimum de 14 cm permettant d’atteindre les coefficients d’isolation thermique et de performance énergétique imposés par la Région Wallonne. Ils sont rendus solidaires du mur porteur par collage et sont posés de façon parfaitement jointive. Une attention particulière est apportée à l’étanchéité à l’air.
  • 2e phase : Pose d’un crépi bicouche de type organique, directement sur le panneau par adjonction d’un filet-colle (armature synthétique), offrant une adhérence et une étanchéité parfaite. Ce type d’enduit présente une élasticité permettant une résistance à la fissuration. Il sera teinté dans la masse selon les impositions urbanistiques régionales dans une palette à choisir par le client.

Un verdissement ou noircissement des enduits est un phénomène naturel qui apparaît plus ou moins rapidement, en fonction de l’exposition du bâtiment et de son environnement proche. Le maître d’ouvrage veillera à en assurer l’entretien régulier pour éviter toute dégradation éventuelle.

4.8.1.bis Parement en briques

Le mur extérieur est composé de la façon suivante et as­sure 4 fonctions :

1. Esthétique grâce aux briques de parement

Sauf mention contraire au devis descriptif, le parement du mur extérieur est réalisé au moyen d’une brique de terre cuite de 1er choix posée en panneresse de format 21/10/6.5, à choisir parmi notre gamme (VANDERSANDEN, WIENERBERGER, NELISSEN...). La valeur d’achat est définie dans le devis descriptif. Ce mur de parement est rendu solidaire du mur porteur par des crochets «casse-goutte».

2. Étanchéité grâce à la coulisse

Un vide de 2 cm parfaitement continu sur tout le périmètre de la construction empêche le cheminement de l’eau de pluie vers l’intérieur de la construction. Des joints verticaux sont laissés ouverts à la base des murs et au droit des linteaux pour permettre la ventilation de la coulisse et favoriser l’évacuation de l’eau vers l’extérieur.

En cas de travaux d’aménagements ultérieurs, le maître d’ouvrage veillera à ce que ces aérations ne soient pas bouchées, afin d’éviter toute perte de garanties en cas d’apparition d’humidité.

En plus de la coulisse, l’étanchéité est garantie par le placement d’une membrane en polyéthylène étanche et imputrescible à tous les endroits nécessaires pour assurer l’étanchéité des maçonneries (pieds des murs, baies de fenêtres).

3. Isolation thermique grâce aux PUR ou PIR

Les normes sévères d’isolation thermique (K35) sont atteintes grâce à l’utilisation de panneaux isolants en polyuréthane 10 cm d’épaisseur. Ces panneaux sont fixés au mur intérieur du mur mixte et l’ajustage est favorisé par un système à emboîtement avec batées jointives.

Le panneau de polyuréthane se caractérise par son haut coefficient d’isolation thermique, son imputrescibilité et son insensibilité à l’humidité. Toute autre solution peut être étudiée sur demande.

4. Rejointoiement

Le jointoiement des parements en brique est réalisé en fin de chantier par une main-d’oeuvre spécialisée, ce qui permet d’éviter les différences de ton et de garantir une meilleure étanchéité des façades. Par défaut, ce joint est de couleur gris mortier. Toute autre couleur peut être prévue sur demande du maître d’ouvrage (Important : pour permettre une mise en oeuvre parfaite du mur, il est monté en 2 phases).

Lors de la 1ère phase, le bloc de béton et/ou d’argex est maçonné de l’intérieur du bâtiment ;

En 2e phase, après remblayage des fouilles, le panneau isolant et la brique sont posés de l’extérieur.

C’est la seule solution qui assure un placement parfait du panneau isolant contre le bloc et qui permet au maçon de travailler face à son ouvrage.

Toute autre conception des murs extérieurs peut être étudiée pour autant qu’elle soit conforme aux règles de l’art et qu’elle garantisse les caractéristiques mentionnées ci-avant.

Le choix du matériau de parement peut également être modifié (bloc béton clivé, pierre régionale, crépis...) avec ou sans modification de prix.

Dans le cas d’un mur de parement crépi, la brique est remplacée par un bloc béton de 9 cm d’épaisseur à crépir. Le crépi est réalisé en seconde phase lorsque les conditions climatiques le permettent.

Remarques : pour les soubassements, tous les parements visibles sous le niveau du rez-de-chaussée sont réalisés avec le même matériau que celui utilisé pour les murs extérieurs des façades. Sauf mention contraire au devis descriptif, la surface prévue est calculée sur base d’un terrain plat.

Il est loisible à l’acquéreur de choisir d’autres matériaux de parement de soubassement comme d’autres briques, des blocs clivés ou de la pierre naturelle.

 

4.9. ISOLATION VOLUMES NON-CHAUFFÉS

La cage d’escalier de cave, les vides ventilés, les volumes secondaires non chauffés… donnant sur/ou contigu au volume chauffé seront isolés afin de répondre aux exigences de la législation en vigueur.

4.10. SEUILS ET LINTEAUX

4.10.1. Seuils

Ils sont en petit granit pour les portes et portes-fenêtres extérieures ; et pour toutes les baies en cas de finition en murs dits « thermo ou double mur ».

Les seuils de 5 cm d’épaisseur sont en pierre calcaire crinoïdique dit « petit granit » ou « pierre bleue ».

Ils sont posés au mortier avec un encastrement de 5 cm de part et d’autre de la baie et avec un débordement de 5 cm par rapport à la façade. Ce débordement est muni d’un rejet d’eau.

Les seuils destinés aux portes sont munis d’un talon rejet d’eau.

4.10.2. Linteaux extérieurs

Le type de linteaux est prévu en fonction du style de construction (contemporain, moderne, classique) et est précisé clairement dans le devis descriptif et le projet. Les possibilités sont diverses :

  • Brique à plat : briques posées à plat sur une cornière métallique métallisée dont l’épaisseur est de 4 mm pour les baies inférieures à 160 cm de largeur. Pour les baies plus larges (porte de garage), la section de la cornière est définie par le calcul d’ingénieur.
  • Brique sur chant : briques de parement posées verticalement sur une cornière métallique.
  • Pierre naturelle : pierre naturelle avec ou sans clé centrale (fonction de la portée). Le choix de la pierre est fonction du style de l’architecture et de la région.
  • Crépi.

4.11. ÉLÉMENTS DÉCORATIFS (EN OPTION)

Différents éléments décoratifs peuvent être intégrés à la conception des façades :

  • Panneau de briques sur chant : surface de maçonnerie dans le même plan que la façade ou en relief de 1 cm dont les briques sont appareillées différemment.
  • Cintre : les linteaux en briques sur chant peuvent être cintrés. Le devis descriptif définit le type de cintre (plein cintre, anse de panier...) et stipule les baies concernées.
  • Encadrement : en chêne, en briques ou en pierres naturelles, les encadrements sont décrits dans le devis descriptif et dessinés sur le projet.
  • Parement en pierres collées ou bardage en bois (cèdre ou autres essences).
  • Parement en Trespa, en acier Corten.
  • Parement en Siding.

 


 

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